Dépendance affective : la comprendre, en limiter les effets négatifs et préparer une nouvelle rencontre
Qu’est-ce que la dépendance affective ?
Remettre son bonheur entre les mains d’un·e partenaire crée un déséquilibre : on existe alors à travers le regard de l’autre et l’estime personnelle s’effrite.
Les effets négatifs à éviter absolument
- Perte d’identité : goûts, décisions et rêves finissent calqués sur ceux de l’autre.
- Cercle vicieux de la validation : « Plus le dépendant cherche des preuves d’amour, moins le partenaire est porté à lui en donner ».
- Tension permanente : peur de la rupture, jalousie, contrôle.
- Isolement social : amis, loisirs et projets personnels passent au second plan.
Ce qu’en dit le psychologue Yvon Dallaire « Plus le dépendant cherche des preuves d’amour, moins le dominant est porté à lui en donner. »
« Un couple heureux repose sur environ 70 % de similarités et 30 % de différences. » Pour lire son article complet : Les dépendants extrêmes – Journal de Montréal.
Limiter les dégâts avant la prochaine rencontre
- Être bien seul·e et épanoui·e
- Accordez-vous quelques semaines sans relation « pansement » : relancez un projet qui vous passionne, reprenez le sport, organisez des dîners entre amis… Ces moments nourrissent votre réservoir d’énergie et renforcent l’estime de soi.
- Raviver votre identité
- Réinscrivez trois activités qui vous appartiennent vraiment (art, bénévolat, lecture, etc.).
- Renforcer le réseau social
- Voyez amis et famille au moins une fois par semaine ; diversifiez ainsi vos apports affectifs.
- Poser des limites claires
- Apprenez à dire « non » sur de petites choses pour protéger vos besoins.
- Pratiquer l’auto-bienveillance
- Notez chaque soir une réussite ou un plaisir du jour ; moins de dépendance à la validation externe.
Pour votre prochaine rencontre
- Arrivez bien dans votre peau : cultivez vos passions, avancez dans vos projets et entretenez un cercle social vivant. Maintenez une distance confortable : observez comment vous vous sentez lorsque l’autre n’est pas là.
- Préservez un brin de mystère : ne dévoilez pas tout d’emblée, évitez les messages en rafale et laissez le temps à l’autre de répondre.
- Gardez le choix libre : être ensemble doit rester un acte volontaire, non une nécessité.
Conclusion
Construire son autonomie avant d’aimer permet de choisir la relation plutôt que de la subir. Deux personnes complètes peuvent alors avancer côte à côte, par envie, dans le respect et la liberté.